18 avril 2014

NEWS – Morgan Boar (Temporis Montreuil) : « Dans les CDTC, on travaille de manière commune à un bien commun »

Franchisé Temporis depuis 2010, issu du secteur du marketing opérationnel, Morgan Boar a rejoint la CDTC Communication au début de l’année dernière. Pour apporter son expérience, sa vision et participer à la vie du réseau, au bien commun des franchisés. La 2e journée des CDTC 2014 aura lieu début juin.

Le commercial, une forme d’ouverture sur l’autre

Avant de devenir franchisé Temporis, Morgan Boar a acquis des compétences transférables dans sa nouvelle activité au cours d’une dizaine d’années de fonctions commerciales dans le marketing opérationnel pour des leaders du secteur.

« Après une école de Commerce, j’ai découvert un métier qui ne nécessite aucune formation, « business développeur », lequel consiste à aller chercher de nouveaux clients et à générer une relation avec eux. J’ai vendu des prestations de fabrications de support marketing, en particulier à des annonceurs souhaitant externaliser leurs services d’édition. J’ai également eu un intermède d’une année comme directeur commercial dans le transport de fonds. Ce challenge m’a intéressé puisque tout était à construire dans cette fonction, notamment des outils de CRM.

Toutes ces expériences m’ont appris que le commercial était d’abord un état d’esprit, une forme d’ouverture sur l’autre nécessitant une posture d’écoute sans préjugés par rapport aux autres. Il faut savoir être dans la recherche de solutions entre l’offre d’une entreprise et le besoin du client. Ce qui requiert des qualités de ténacité et de pugnacité, en particulier pour accéder à un interlocuteur. J’ai aussi acquis durant cette période des compétences de management, afin de savoir fédérer, voire enthousiasmer des opérationnels sur un nouveau projet ou client», souligne Morgan Boar.

Des éléments de réassurance pour créer dans un secteur inconnu

Morgan Boar a ouvert son agence Temporis à Montreuil en octobre 2010.

« Je me sentais enfermé dans un schéma d’entreprise qui ne me permettait pas de m’épanouir. J’avais depuis longtemps envie de devenir entrepreneur. Trentenaire, et disposant d’une certaine capacité financière, je souhaitais aussi pouvoir concilier mon expérience professionnelle avec une finalité sociale, plus collective. J’ai d’abord cherché dans le secteur du développement durable, mais l’activité proposée – l’installation de matériel – ne permettait pas de construire une relation commerciale dans la durée.

La rencontre avec un conseil de l’entité Valoris m’a incité à connaître le réseau Temporis. J’ignorais tout du secteur du travail temporaire, et même des ressources humaines. Mais l’activité de Temporis me permettait de pérenniser la relation avec le client, tout en offrant un aboutissement sociétal à ces actions. Autre  élément de réassurance : Laurence Pottier-Caudron et Pierre Moritel, les fondateurs de Temporis, étaient des personnes sympathiques, authentiques, saines, et très sérieuses dans leur processus de recrutement. La franchise propose aussi un filet dans la création d’entreprise à travers l’apport d’un concept et d’un accompagnement du franchiseur. Je me suis installé sur mon lieu d’habitation, à Montreuil, une ville avec un fort caractère de proximité.

En proche banlieue parisienne, le contexte concurrentiel est poussé à l’extrême, avec une grande représentation d’indépendants et des réseaux succursalistes dans le travail temporaire. Les clients entreprises et intérimaires sont plus volatiles. Les valeurs et le positionnement de Temporis aide à leur fidélisation et à la création de liens avec eux. Le développement est aussi moins aisé qu’en Province en raison d’un investissement financier plus important, lié à des frais de structures et de salaires de l’équipe plus élevés », indique Morgan Boar.

La CDTC, espace de liberté d’expression dans un but commun

Pour la deuxième année consécutive, Morgan Boar est membre de la Commission Dialogue, Travail et Concertation (CDTC) « Communication » de Temporis.

« Dans une PME, on est toujours en mode projet, en réflexion sur l’avenir. J’ai très naturellement rejoint la CDTC communication, un milieu que j’ai connu à travers mon expérience professionnelle, pour apporter mon expérience, ma vision et participer à la vie du réseau. Une CDTC est un espace d’échanges avec l’équipe du franchiseur, de réflexion collective, de liberté d’expression dans un but commun.

Evelyne Batut, responsable Communication et Marketing de Valoris, prépare la réunion. Elle nous soumet des choix : supports, visuels pour les campagnes de communication,  actions pour animer le réseau – et en particulier, les équipes -, ou encore des jeux, par exemple pour sensibiliser sur la sécurité. Nous sommes ainsi actuellement en train d’adopter un sticker « PME locale française » à accoler sur nos vitrines et à faire apparaître sur nos contrats pour montrer que les franchisés Temporis favorisent la création de richesse sur leurs territoires.

Quelques améliorations peuvent encore être apportées au fonctionnement des CDTC. Par exemple, pour éviter une répétition des sujets, que les réunions apparaissent rébarbatives, il faudrait déterminer chaque année, pour chacune des CDTC, un axe stratégique à décliner de manière tactique ou opérationnelle. Par exemple, travailler l’image du réseau, sa perception par le public visé par les franchisés. J’ai milité, au sein de la CDTC, pour développer la notoriété du réseau, en incitant à communiquer sur du mass média comme la télévision, ou en adoptant un site Internet plus moderne, sur lequel j’ai aujourd’hui des retours très positifs de la part de mes clients. Nous devons maintenant améliorer l’image associée à cette notoriété, et notamment faire ressortir, au-delà de notre réactivité, la proximité et les valeurs d’humanité qui correspondent à notre réseau. Définir un axe stratégique fort a toujours un effet structurant sur le travail réalisé.

Les CDTC offrent aussi l’occasion de s’extirper du quotidien, d’échanger directement avec ses pairs… et de rire ensemble aussi ! 4 réunions par an, c’est le bon rythme, et il faut pouvoir se reposer sur une équipe salariée solide pour gérer ces absences de l’agence. On rappelle souvent en ce moment que l’entreprise est un bien commun, et un réseau l’est aussi. Dans les CDTC, on travaille de manière commune à un bien commun », affirme Morgan Boar.

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