17 avril 2014

NEWS – J.P Meyer (Temporis Obernai) : « Toujours imaginer ce qu’un client intérimaire ressent »

A 50 ans, après avoir été salarié la moitié de sa vie dans le travail temporaire, Jean-Philippe Meyer va ouvrir début mai son agence Temporis à Obernai, la première du réseau dans le département du Bas-Rhin. Après avoir connu aussi bien de grands réseaux succursalistes que des indépendants, il peut enfin exercer son activité dans un cadre partageant enfin son approche du métier.

Depuis toujours investi en entreprise comme si c’était la sienne

D’une formation en mécanique générale complété par un BTS action commerciale, Jean-Philippe Meyer participe, pour sa première expérience professionnelle, au lancement d’une entreprise de location de matériel de travaux publics, dirigée par un ami d’enfance.

« Durant trois ans, j’ai travaillé à divers postes, aussi bien dans le domaine commercial qu’à la réalisation des travaux… jusqu’à devoir remplacer un chauffeur de poids lourd ! Nous avons notamment développé des prestations sur des produits spécifiques – devenus aujourd’hui communs –  et importés à l’époque de technologies suisses et allemandes. Tout au long de mon parcours professionnel, je me suis toujours énormément investi comme s’il s’agissait de ma propre entreprise », indique Jean-Philippe Meyer.

Aider des personnalités dont le potentiel peine à se faire remarquer

Après un bref intermède dans un établissement bancaire, il intègre par hasard le secteur de l’intérim en 1989.

« Une agence tertiaire cadre Manpower à Strasbourg recherchait des commerciaux. Je retrouvais des secteurs d’activité que je connaissais, comme les travaux publics. Je pensais en devenir un spécialiste, mais ma clientèle s’est essentiellement développée sur l’industrie, ce qui m’a aidé à progresser rapidement sur ces métiers. Le travail temporaire offre la satisfaction d’aider des personnalités, avec des compétences ou des expériences intéressantes, mais qui ne sont pas forcément communicants ou commerciaux dans l’âme et dont le potentiel peine à se faire remarquer des entreprises. Notre accompagnement leur permet de se reconstruire ou de s’inscrire dans le marché de l’emploi.

Il faut toujours imaginer ce qu’un client intérimaire ressent lorsqu’il pousse la porte d’une agence, d’autant plus s’il est père de famille et qu’il vient de perdre son travail. La situation économique est aujourd’hui plus compliquée qu’il y a dix ou quinze ans… Si les grands groupes font bénéficier leurs salariés de services supports et de formations, leurs politiques ne correspondent pas toujours à la réalité du terrain. De plus, s’il est déjà difficile de leur faire changer d’orientation, ils n’apprécient pas que l’on adopte une autre méthodologie que la leur, aussi efficace soit-elle…», affirme Jean-Philippe Meyer.

La souplesse d’une PME

En 1997, Jean-Philippe Meyer abandonne la responsabilité de l’agence Manpower de Molsheim – qui a été durant quelques mois la première agence du réseau succursaliste en termes de chiffre d’affaires – pour reprendre en main le développement commercial d’un groupe de 6 agences d’intérim indépendantes. Une aventure qui durera seize ans.

« Cette société, qui venait d’être recapitalisée, réalisait moins de chiffre d’affaires que ma seule agence de Molsheim. Dans une PME, on garde une vraie souplesse dans l’approche de ses interlocuteurs. J’ai mis en place une nouvelle politique commerciale, des outils, une formation des collaborateurs, l’entretien d’un fichier « clients » en fixant des objectifs raisonnables et en instaurant un esprit d’équipe. On a triplé notre chiffre d’affaires en six ans », souligne Jean-Philippe Meyer.

Instaurer un climat de confiance avec les intérimaires

Après son départ de cette PME régionale, il découvre l’existence du réseau Temporis à travers une publicité sur I-Télé.

« J’étais étonné de ne pas connaître l’enseigne Temporis alors que j’étais acteur du secteur depuis vingt-cinq ans. Jusque là, je ne m’étais pas suffisamment senti avoir l’audace et les moyens de franchir le pas de la création d’entreprise. Dans le travail temporaire, c’est même très risqué pour un métier extrêmement technique, soumis à des contraintes législatives évoluant quasiment tous les mois. Or, la franchise apporte à un entrepreneur indépendant de bénéficier à la fois la souplesse de PME et des services d’un grand groupe. De plus, l’approche du métier de Temporis me correspondait parfaitement, notamment par la volonté d’instaurer un climat de confiance avec les intérimaires, de s’intéresser à leur histoire et leurs motivations sans entrer uniquement dans un schéma de productivité. Aujourd’hui, trop de recruteurs se focalisent sur la plus-value que vous allez apporter à leur entreprise dès le lendemain de votre embauche, sans s’intéresser à votre parcours, à ce que vos échecs vous ont permis de comprendre.

À 50 ans, j’avais aussi envie de prendre en main mon destin, de m’occuper des miens et de moi-même, après avoir formé tant de commerciaux à devenir efficaces et performants dans le travail temporaire. Je serai accompagné par Arsène Berger, ancien Directeur Administratif et Financier de plusieurs groupes industriels de la région et qui gèrera le volet gestion et finance, ainsi que de ma femme ancienne cadre Manpower durant six ans dans une agence axée Tertiaire. Nous avons une belle complémentarité, Arsène Berger dans son domaine,  ma femme en  tant que spécialiste du recrutement, et moi-même orienté depuis toujours sur le commercial et le recrutement dans le travail temporaire», explique Jean-Philippe Meyer.

Une réelle connaissance de la concurrence, tant succursaliste qu’indépendante

Jean-Philippe Meyer installera son agence Temporis durant la première quinzaine de mai à Obernai, dans le Piémont, qui est une zone fortement industrialisée depuis toujours.

« Le local, validé par Pierre Moritel, est une ancienne agence Manpower. J’ai préféré Obernai à Molsheim après les résultats de mon étude de marché, que j’ai souhaité réaliser même si je connaissais bien mon secteur. Obernai dispose d’un meilleur potentiel pour une petite ville – 12 000 habitants – avec une concurrence moindre, et reste une destination touristique prisée. De plus, sur ce secteur géographique, l’état d’esprit des intérimaires est différent par rapport à Strasbourg, avec un plus grand respect de la parole donnée et des engagements pris.

Ma formation de franchisé, avec notamment un stage pratique en immersion à Besançon, je l’ai abordée avec un disque dur vierge, en restant à l’écoute, presque sans jamais faire part de ma longue expérience du secteur. Cela a été l’occasion d’une excellente mise à niveau de mes connaissances. Durant cette période, j’ai surtout pu me rendre compte de l’état d’esprit du réseau Temporis, exempt de jalousie, rivalité ou compétition inutiles. Chacun, qu’il soit franchiseur, franchisé ou salarié, est conscient des enjeux et de l’intérêt commun.

L’accompagnement du franchiseur et de ses équipes a été d’autant plus déterminant que les éléments perturbateurs, lors du lancement d’une entreprise, ne manquent pas et que les services supports Temporis permettent, à travers leurs compétences, de mieux les maîtriser. A quelques jours de l’ouverture, je suis confiant et j’ai hâte de démarrer mon activité de manière concrète. Je suis ravi d’appartenir à ce réseau, et c’est même extraordinaire d’être le premier franchisé Temporis de mon département !», s’enthousiasme Jean-Philippe Meyer.

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1 Comment

  1. jlm
    28 avril 2014 at 17 h 40 min

    M.Meyer Jean-Philippe mérite vraiment sa nouvelle agence. Après toutes ces années à travailler pour les autres.
    Je lui souhaite un envol comme il le mérite ..

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