Les campagnes pour les élections présidentielles ont débuté et déjà, quelque soit les préférences politiques de chacun, la capacité d’entreprendre est au cœur des débats.
Auto-entrepreunariat, création d’entreprise, franchise, on reste curieux de voir ce que vont proposer les uns et les autres en la matière. Il est bien établi aujourd’hui, que l’entreprise crée de l’emploi, que l’on soit travailleur indépendant, entrepreneur en franchise ou non. Déjà, créer son activité permet de générer son propre emploi et avec le temps, du travail puis une évolution du chiffre d’affaire, d’en créer d’autres.
Ainsi, pour prendre exemple sur notre réseau de franchisés au sein de Temporis, chaque entrepreneur débute avec deux permanents, l’activité en agence l’exigeant dans notre domaine de l’intérim. Après trois ans d’exercice, l’équipe s’enrichit la plupart du temps d’une ou deux personnes supplémentaires pour palier l’activité grandissante, puis une nouvelle agence est créée avec là encore ses propres recrues.
Ici, s’appuyer sur une franchise et donc disposer d’une base solide pour développer son affaire apporte une certaine sécurité. S’agissant de l’auto-entrepreneur ou d’un créateur non accompagné, le démarrage sera plus difficile. En effet, selon l’APCE sur 50% des entreprises créées ne passent pas le cap de la 6ème année d’exercice, contre 34% pour les entreprises accompagnées. Dans tous les cas, entreprendre, se lancer, c’est toujours prendre un risque, sauter dans le grand bain ! Et ce, quelle que soit la taille de son affaire.
C’est donc une décision à prendre après mûre réflexion or les futurs candidats aux élections ont tendance à banaliser cet état de fait. Mathématiquement, créer son entreprise, c’est créer son propre emploi et ainsi sortir des statistiques du chômage. Chacun parle de faciliter la démarche de création, et c’est une bonne chose. C’en est une autre de la banaliser, le plus difficile étant de rendre une affaire pérenne et rentable.
