25 mai 2014

PORTRAIT – M. Lanoë (Temporis Vannes) : « Jeunesse et spontanéité ont été une chance pour me lancer !»

Curiosité envers les métiers

Une activité à fibre sociale. Telle était la vocation professionnelle de Marie Lanoë, dont les parents sont famille d’accueil pour enfants en difficulté.

Des études techniques dans l’agro-alimentaire, le passage du concours d’infirmière, un détour par la vente de voyages, un CDD en association pour faciliter l’embauche à des personnes handicapées… Cette fille d’agriculteurs a eu la curiosité de s’engager sur des voies différentes, avant de trouver la meilleure façon d’exprimer une relation d’aide avec les autres.

La création d’une agence d’emplois Temporis, en association avec Claire Berthe, lui a permis de réaliser sa vocation, notamment à travers les valeurs humaines et de convivialité de l’enseigne, tout en s’épanouissant personnellement à travers un investissement total dans son boulot.

Temporis : un service à toutes étapes d’une vie

Cette opportunité, Marie Lanoë l’a saisie à Vannes. Là même où elle avait été recrutée en 2005 par Laurence Pottier-Caudron, qui accompagnait l’ancien franchisé local dans la constitution de son équipe.

« Durant plusieurs années, chez Temporis, j’ai commercialisé en tant que salariée un service qui me plaisait, ouvert sur les autres et fort utile à différentes étapes de leur vie : au sortir des études pour décrocher son premier emploi, dans le cadre d’une reconversion, après un congé parental… et parfois, à l’âge de la retraite, pour obtenir un complément de revenus. Je suis partie vivre une autre expérience en association, pour aider des personnes handicapées à obtenir un emploi, un challenge qui m’a permis d’étoffer mon réseau professionnel local », raconte Marie Lanoë.

L’ancien franchisé Temporis de Vannes a alors annoncé son départ de l’enseigne. « Quelques temps plus tard, Laurence Pottier-Caudron et Pierre Moritel, les dirigeants de Temporis, ont essayé de me retrouver. Jusqu’à passer par les réseaux sociaux sur Internet. L’opportunité de reprendre cette zone de chalandise m’a tout autant surprise que réjouie. Je me suis associée avec Claire Berthe, qui était déjà opérationnelle sur le traitement du secteur tertiaire, comme je l’étais sur les métiers de l’industrie et du bâtiment.

Nos tempéraments sont également complémentaires. Aujourd’hui, Claire a accepté de mettre sa patience et sa rigueur au service de la gestion administrative de l’entreprise. De mon côté, j’utilise mon énergie et mon optimisme pour le développement commercial de l’agence », explique Marie Lanoë.

Compétence persistante…

En ouvrant le 13 décembre 2010 à Vannes, à 32 ans, Marie Lanoë a pris énormément de plaisir à retrouver son métier de l’intérim et la reconnaissance de son travail bien fait. « Beaucoup de PME de la région avaient envie d’aider une jeune créatrice d’entreprise. Elles pressentaient un service de qualité ainsi qu’une réponse franche et immédiate sur les possibilités de mon agence. Ce qui était dû à l’image laissée auprès des entreprises comme des intérimaires lors de ma première expérience chez Temporis. C’est là l’une des différences majeures avec nos concurrents : nous considérons les intérimaires comme des clients. Je veux pouvoir croiser n’importe quel intérimaire en me sentant à l’aise, ce qui arrive fréquemment dans une petite ville comme Vannes.

De plus, le fait d’avoir été salariée dans l’intérim me permet de deviner plus facilement ce que ressent mon équipe et de savoir récompenser son implication de façon juste. Il ne faut jamais diriger son affaire du fond d’un bureau ! Je sais aussi être au quotidien à l’affût des informations et des apports du franchiseur. L’opération Temporis Première, que j’avais déjà réalisée pour d’autres franchisés, a particulièrement lancé mon démarrage avec 174 visites de prospects entreprises », affirme Marie Lanoë.

La jeunesse, sans a priori

Profitant du choix de carrière à l’étranger de son compagnon, Marie Lanoë a été totalement disponible pour monter son projet entrepreneurial.

« J’ai remué ciel et terre afin d’obtenir des aides financières. J’ai aussi été très bien accueillie par les banques, enthousiasmées par mon expérience locale dans l’intérim. Ma jeunesse, ma fraîcheur et ma spontanéité ont été une chance pour me lancer : quand on possède un parcours professionnel dense, on peut avoir des aprioris qui se révèlent faux et qui bloquent votre progression.

Comme l’investissement personnel est fort, une création d’entreprise doit être un projet global, c’est-à-dire bénéficier du soutien de ses proches : compagnon, famille et amis. J’ai un conjoint moderne, qui m’a beaucoup soutenue dans mon projet afin que je m’épanouisse dans mon nouveau rôle. Enfin, Laurence Pottier-Caudron a eu la clairvoyance de me faire confiance et m’a conduite à me révéler comme entrepreneuse », souligne Marie Lanoë.

Quelques mois après l’ouverture, son agence a déjà atteint l’équilibre financier.

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